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Détecter le glaucome au plus tôt

Examen de glaucome pour mesurer la pression oculaire

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Introduction

Rien que le nom est peu engageant… Le glaucome résulte d’une atteinte du nerf optique, causée par une pression oculaire trop forte. La vision est alors atteinte et peut être considérablement altérée, pouvant mener, dans de rares cas, jusqu’à la cécité. On distingue cette affection sous deux formes : l’une, « à angle ouvert », évolue progressivement et ne provoque pas de douleurs. Les troubles visuels apparaissent très lentement, parfois longtemps après le début de la maladie. L’autre, peu répandue et dite « à angle fermé », se manifeste de façon fulgurante et douloureuse, occasionnant une perte rapide de l’acuité visuelle.

Mieux vaut prévenir…

Vous allez régulièrement chez votre ophtalmologiste ? À partir de 45 ans, vous faites bien : votre pression oculaire doit être systématiquement mesurée tous les deux ans à partir de cet âge ! Le réflexe de surveillance est simple pour ceux qui ont porté des lunettes toute leur vie, moins aisé pour les autres. C’est une habitude à prendre, car attention, le glaucome peut s’installer, sans que vous ressentiez la moindre douleur ou le moindre symptôme !

Si la pression oculaire est trop élevée, c’est-à-dire supérieure à 21 millimètres de mercure, l’ophtalmologiste réalisera des tests complémentaires : mesure de l’épaisseur de la cornée (pachymétrie), fond d’œil pour observer le nerf optique, examen de l’angle d’écoulement de l’humeur aqueuse, examen OCT, évaluation du champ visuel. Ce dernier est important, car il permet de jauger les effets des lésions du nerf optique sur la vision, ainsi que leur progression.

Notez toutefois qu’il ne faut pas toujours se fier au seul chiffre de la pression intra-oculaire pour conclure à la présence d’un glaucome, celui-ci peut apparaître avec des données normales en apparence. Et inversement un chiffre élevé ne signifie pas obligatoirement qu’il s’agit d’un glaucome. C’est votre ophtalmologiste qui confrontera ce chiffre avec le reste de l’examen et pourra juger de la conduite à tenir.

Les signes qui doivent vous alerter

Cette simple mesure de la pression oculaire est incontournable si vous présentez les facteurs de risque suivants : des antécédents de glaucome dans votre famille, une forte myopie, des troubles de la pression artérielle, un diabète, la prise régulière de corticoïdes, ou encore des apnées du sommeil. Les autres signes qui doivent vous inciter à consulter ? Une diminution de la vision périphérique, ou l’impression de regarder à travers un tunnel (seule la vision centrale est nette). C’est aussi un signal fort, qui vous incitera à consulter.

Des traitements pour contrer la maladie

Une forme de la maladie du glaucome est dite à angle fermé ou aigüe et se signale par une baisse brutale de la vision, de violentes douleurs. Le traitement est alors chirurgical en urgence afin de décomprimer l’œil, d’améliorer la circulation de l’humeur aqueuse et empêcher la détérioration du nerf optique.

Mais, la forme la plus répandue (à 90%) du glaucome est dite chronique, à angle ouvert. Il ne peut être traité à proprement parler, mais il est peut être contenu, limité par des traitements médicamenteux, sous forme de collyres. Ces derniers doivent être administrés à vie, puisqu’il s’agit d’une affection chronique. Ils limitent la progression de la maladie sur la vision, en revanche, ils ne permettent pas de restaurer une vision déjà altérée. Lorsque le traitement médical ne suffit pas à réduire suffisamment la pression, on fait appel à d'autres techniques, notamment le laser ou la chirurgie.

En France, 800 000 personnes sont traitées contre le glaucome, mais on estime qu’au moins 400 000 présenteraient la maladie sans le savoir. Elle touche près de 10% de la population au-delà de 70 ans et est la 2ème cause de cécité en France. Vigilance et prévention donc !

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