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Jargon d’opticien :
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Jargon d'opticien : la terminologie de base

Sphère : elle mesure votre besoin de correction visuelle. C’est la traduction en géométrie optique de la mesure exprimée sur votre prescription médicale en “dioptrie”. Si vous êtes myope, la sphère sera exprimée par un chiffre négatif, si vous êtes hypermétrope, le chiffre sera positif. La mesure va de 0,25 à 10, le plus couramment.

Cylindre : lorsque vous êtes astigmate, vos verres compensent la courbure irrégulière de votre cornée ou du cristallin. Le cylindre mesure la valeur nécessaire pour corriger votre astigmatisme. Il est toujours exprimé sur une ordonnance d’ophtalmologiste par un chiffre entre parenthèses et suivi d’un axe exprimé en degré (0 à 180), positif ou négatif, (-1) 60° par exemple (la mesure va de 0,25 à 4 environ).

Addition : l’ophtalmologiste et l’opticien utilisent comme mesure de la presbytie « l’addition ». Toujours identique pour les deux yeux, elle s’ajoute éventuellement aux corrections de la vision (myopie, hypermétropie ou astigmatisme). Vous la voyez écrite ainsi sur votre ordonnance : add + 1 par exemple (La mesure va de 0,25 jusqu’à 3 environ).

Ecart pupillaire : l’ophtalmologiste inscrit une mesure après celles de votre œil gauche et droit, précédée du sigle EP ou en toutes lettres. Cette mention est rendue obligatoire depuis peu sur l’ordonnance et mesure l’écart en millimètres entre vos deux pupilles. Elle est indispensable pour un montage bien centré de vos lunettes.

Jargon d'opticien : les différentes typologies de verres

Deuxième étape – votre opticien va vous proposer une certaine catégorie de verres, (on parle de géométrie, ou aussi de design) en fonction de votre correction et de vos besoins. Voici les principales données à connaître :

  • Verres unifocaux : également appelés simple foyer, ils possèdent la même puissance de correction sur toute leur surface. Ils corrigent donc soit la myopie, l’hypermétropie ou l’astigmatisme. La correction de l’astigmatisme peut se combiner avec celle des autres troubles visuels. A noter, les verres unifocaux peuvent vous être proposés pour votre presbytie, mais ils ne corrigent alors que votre vision de près.

  • Verres multifocaux : ils comportent deux à trois zones de correction différentes et visibles (on parle de verres à double ou triple foyers), et peuvent donc corriger à la fois la presbytie et les défauts visuels préexistants. Devenus très marginaux (réservés à des personnes les utilisant pour des utilisations spécifiques, comme les bijoutiers), ils tendent à être remplacés par les verres progressifs.

  • Verres progressifs : plus confortables, plus pratiques, plus esthétiques, ils corrigent à la fois la presbytie et les défauts visuels préexistants. La correction varie progressivement sur la surface du verre : sa partie haute privilégie la vision de loin, le milieu améliore la vision à mi-distance, appelée vision intermédiaire et la partie basse corrige la vision de près. Les verres progressifs permettent de voir à la fois de près et de loin avec la même paire de lunettes.

  • Verres mi-distance : dérivés des verres progressifs, ils possèdent une puissance de correction décroissant pour corriger uniquement vision de près et mi-distance. Des lunettes parfaites pour tous ceux qui travaillent devant les écrans.

Jargon d'opticien : les différentes typologies de traitements

Enfin, l’opticien va vous proposer un matériau et une gamme de traitements ou d’options qui auront une grande incidence dans l’usage que vous ferez de vos lunettes. Voici les différents choix qu’il pourra mettre en avant :

  • Verre minéral : issu de plusieurs éléments comme le silice il est lourd et cassable. Il n’est aujourd’hui presque plus proposé par les opticiens, sauf pour certains verres solaires.

  • Verre organique : très résistant et léger, le verre organique, en résine de synthèse, constitue l’écrasante majorité des verres aujourd’hui. Les verres organiques offrent un spectre très large en termes de possibilités de correction.

  • Verre polycarbonate : le polycarbonate, plus léger et très résistant aux chocs, est une matière plus marginale réservée aux enfants ou aux lunettes de sport.

  • Verres photochromiques : très pratiques et confortables, ils changent de couleur en fonction des UV. Clairs à l’intérieur ou la nuit, les verres photochromiques foncent à l’extérieur selon la luminosité.

  • Verres polarisants : ils vous protègent efficacement des éblouissements grâce à des filtres bloquant les reflets créés par les rayons du soleil sur les surfaces réfléchissantes. Les verres polarisants sont donc les compagnons idéaux des vacances en bord de mer ou si vous prenez la route.

  • Verres antireflets : on utilise souvent ce terme pour parler d’un ensemble de traitements apportés au verre qui inclut très utilement une protection contre les rayures, les salissures, les marques de doigt et l’eau. Le seul anti-reflet permet de diminuer, voire de supprimer les reflets parasites tels ceux provoqués par les lumières artificielles environnantes. Ils conviennent aux longues heures de travail devant votre écran, ou à la conduite de nuit !

  • Verres filtrant anti-lumière bleue : depuis peu, vous entendez parler de lumière bleue, ces rayonnements sont émis avant tout par le soleil, mais aussi par les LEDs blancs et les écrans digitaux. Une partie de cette lumière bleue, la lumière bleu turquoise, est essentielle pour notre bien-être, mais la lumière bleu-violet contribue à accélérer le vieillissement de la rétine au long terme¹. Aujourd’hui, les opticiens vous proposent un traitement filtrant une partie de cette lumière nocive à titre préventif.

  • Indice de réfraction : cette donnée de physique évalue la capacité du verre à dériver les rayons lumineux qui le traversent. Retenez que plus l’indice est élevé, plus le verre est mince. L’indice le plus courant et le moins cher est 1,5. Il est suffisant pour les petites corrections. Plus votre prescription est importante et plus un indice élevé, 1,6 ou 1,7 est recommandé. Attention de ne pas les confondre avec les indices de protection des lunettes de soleil, qui correspondent à un niveau de filtrage des rayons UV.

Vous voilà bien informés… et prêts à acheter en connaissance de cause. En complément, voici un petit glossaire qui vous aidera à déchiffrer votre ordonnance ophtalmologique :

  • OD : œil droit

  • OG : œil gauche

  • ODG : œil droit et gauche

  • ADD : addition

  • VL : vision de loin

  • VP : vision de près

  • AV : acuité visuelle

  • VI : vision intermédiaire

  • SPH : sphère

  • CYL : cylindre

  • DIA : diamètre de la lentille

  • EP : écart pupillaire

  1. La lumière bleue nocive induit du stress oxydant et limite les défenses antioxydantes, pouvant contribuer à accélérer le vieillissement rétinien, Marie et al., Cell Death and Disease, 2018.

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